6.8.11

Mon mauvais goût avéré pour les pois, qui fait que je suis définitivement la personne la plus identifiable sur l'internet.
L'été qui traîne décidément en longueur, moi ici et tous les autres ailleurs, et le même petit jeu que tous les ans: survivra au mois d'août, ou pas? (Un indice: généralement, la réponse est oui.)
Le train que j'ai failli prendre, ah non, oh si, mmmh, mouais, allez, quoi que, bon, ah bah trop tard. L'incapacité totale à prendre une décision, donc, et la trouille de l'engagement qui s'insinue même dans mes choix au café. Si je prends un Lapsang-Souchong, est-ce que ce n'est pas m'interdire la possibilité d'avoir envie de tous les autres thés de la planète?
(En vrai j'aurais voulu qu'on me supplie de monter dans ce putain de train. Échec cuisant, personne ne supplie jamais dans la vraie vie.)
Les heures passées à emmerder au téléphone ceux qui ont l'idée saugrenue de décrocher quand j'appelle, pour qu'on décide à ma place de ce que je dois faire quant à. Et ne jamais mettre en pratique. On ne sait jamais, ça pourrait marcher.
Les dialogues qui ne s'écrivent pas. La dynamique, bordel, la dynamique. Un peu comme dans la vie.
Il faut attendre encore un peu.

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